Potager sans limaces : solutions écologiques

Lutte anti-limaces au potager

Pour lutter avec efficacité contre les limaces au potager, combinez plusieurs approches naturelles plutôt qu’une seule méthode. Le ramassage manuel reste la solution la plus directe, particulièrement efficace en soirée après la pluie quand ces gastéropodes sont les plus actifs. Créez des barrières physiques avec de la paillette de lin, des coquilles d’œufs broyées ou du marc de café autour de vos cultures sensibles. Les pièges à bière attirent et noient les limaces, mais nécessitent un entretien régulier.

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Paillage des fraisiers au paillis de lin

Paillettes de lin autour des fraisiers

Le paillage est une technique bénéfique à plusieurs points de vue, il réduit la pousse des mauvaises herbes en les coupant du jour, il peut protéger les légumes de certains prédateurs tels que les limaces, il permet de réduire les arrosages. Si on dit qu’1 binage vaut 2 arrosages, 1 paillage vaut 10 arrosages ! L’humidité est préservée par le paillage.

La technique semble idéale ! Elle ne s’applique pourtant qu’à certains fruits et légumes. Les fraises bien évidement comme vous pouvez le découvrir dans notre vidéo, mais également les tomates, les cucurbitacées (courgettes, concombres, cornichons, potirons, etc.). Le paillage ne pourra par contre pas être employé pour les semis, les graines ne pourraient pas germer, ou pour les plants de salades dont la croissance assez rapide n’est pas forcement compatible avec cette technique.

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Butter ses pommes de terre

Butter les pommes de terre

Étape essentielle dans la culture des pommes de terre, le buttage favorise le développement vertical de la plante et protège les tubercules de la lumière.

Plus votre pied de pommes de terre sera haut et plus vous aurez de racines et donc de tubercules qui se développeront. Pour rappel, les pommes de terre germées ont été plantées dans un sillon d’une dizaine de centimètre puis un billon (une butte) a été constitué sur le rang de plantation. Les plants se sont donc développés dans un premier temps sur la hauteur du sillon + celle du billon. En buttant, nous donnons de nouveau matière à la pomme de terre de se développer.  Certains en cultivent dans des pneus de voitures qu’ils empilent au fur et à mesure du développement de la plante ! Le rendement par pied est ainsi optimisé…

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ça pousse au potager #1 !

Potager bio

Premier petit bilan en photos des plantations et semis de notre potager débuté en avril. Nous avons maintenant 32 fraisiers en plusieurs variétés, une ligne de 4 mètres de poireaux à repiquer, une vingtaine de laitues qui arriveront bientôt à terme, 56 pieds de pommes de terre qui vont être buttées ce week-end, de la ciboulette bio qui se développe bien. Tout ce déroule donc bien au potager, pas de mauvaise expérience pour le moment.

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Semis de courgettes en pots biodégradables

Semis de courgettes en pots biodégradables

Après les semis de tomates en mini serre et les semis de courgettes et concombres dans des bouteilles en plastique, nous nous essayons au semis de courgettes en pots biodégradables et en rouleaux de papier toilette !

Le tout est placé dans une terrine en plastique. Ne disposant pas de couvercle pour cette terrine, nous y enfermons nos semis avec du film étirable de cuisine.

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Semis de radis et salades sous tunnel

Radis germés

Après avoir planté deux rangées de salade, il restait de la place sous notre tunnel. De quoi semer une ligne de radis et de salades. Pourquoi cette combinaison ? La croissance des salades est plus lente que celle des radis, lorsque vous récolterez ces derniers pour les consommer, vous laisserez toute la surface nécessaire au développement des salades. Si certaines sont trop proches les unes des autres, vous pourrez les repiquer dans les espaces laissés vacants par les radis.

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Réalisation d’étiquettes ardoise

Etiquette ardoise pour le potager

Vous trouvez les étiquettes plastiques un peu « cheap » mais le tarif des étiquettes ardoise vous semble excessif (entre 3 et 4 € pièce) ? Un Potager Bio vous donne son astuce pour fabriquer de belles étiquettes pour votre potager.

Les étiquettes ardoise sont composées de deux éléments distincts, un piquet en acier et une ardoise percée.

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Semis de tomates en mini serre

Tomates bio

Les tomates pour le potager sont souvent achetées sous forme de plants. Nous allons expérimenter le semis de nos tomates à partir de graines bio de la Ferme de Sainte Marthe. Les variétés retenues sont la tomate Coeur et la tomate Reine de Sainte Marthe.

Pour ce semis nous choisissons la mini serre, composée d’une terrine et d’un couvercle disposant d’ouvertures.

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Semis de courgettes et concombres dans des bouteilles en plastique

Semis de courgettes et de concombres en bouteilles plastique

Nous avons expérimenté une astuce ingénieuse de semis, proposée par « Hubert le jardinier « . Les graines semées sont celles de cucurbitacées, à savoir des courgettes et des concombres bio.

Le semis de courgettes se fait de mars à mai, la récolte de juillet à octobre. Notre choix s’est porté sur des graines de courgette verte noire maraîchère bio de Vilmorin.
Pour les concombres, il s’agit de graines de concombre vert long maraîcher de la Ferme de Sainte Marthe, à semer de mars à juin pour une récolte de juillet à octobre.

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Plantation de fraisiers remontants

Fraisier remontant

Les plants de fraisiers que nous avons choisi de planter sont des remontants, cela signifie que les pieds produiront plusieurs fois des fraises dans la saison.

Il existe un très grand nombre de variétés de fraises, choisissez les selon vos goûts et les utilisations que vous souhaitez faire de vos fraises, confitures, tartes, salades de fruits…

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La consoude, une plante pour nourrir les plantes

Article rédigé pour Un Potager Bio par la société B-actif.

Feuille de consoude

Actuellement, même si cela parait « choquant », les jardiniers amateurs utilisent, en moyenne et à surface égale, beaucoup plus de produits chimiques que les agriculteurs !

Nous râlons souvent contre ces agriculteurs « pollueurs » alors que de très nombreux jardiniers amateurs font « pire ».

C’est compréhensible ! Un agriculteur est obligé de calculer, surtout en cette période catastrophique pour leurs revenus. Si l’agriculteur ne calcule pas la dose de produit chimique « au plus juste » il perd de l’argent. Par contre un jardinier ne sera pas ruiné même s’il double ou triple la dose de produit chimique.

Un long travail de sensibilisation est nécessaire pour apprendre aux jardiniers à produire plus propre.

  • Il est possible de produire bio dans son potager ; c’est d’ailleurs la vocation de ce blog Un Potager Bio.
  • Il est souhaitable de produire bio. L’idée progresse, de plus en plus de citoyens se sentent concernés par le respect de l’environnement.
  • Il est valorisant de produire bio. Quel plaisir en effet de manger ses propres légumes produits « naturellement ».

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